Retour au Nord ...

A peine rentré de Moorea, Birdy a juste eu le temps de faire son plein de vitamines C avant de s'envoler pour rejoindre son nid suisse.

Un dernier repas avec toute la famille tahitienne, quelques larmes et c'est le départ. Ultime regard sur quelques îles au début du trajet avant de ne survoler plus que l'Océan Pacifique jusqu'aux USA.

Moorea

Tetiaroa

Mataiva et son lagon "Léopard"

Après 8h de vol, Birdy est "aux Anges" où il réussit à trouver une place pour se poser.

Los Angeles

On trouve de tout dans ce gigantesque aéroport, même des WC pour chiens !

Encore 11 heures "d'efforts" jusqu'à Paris pour un dernier stop, histoire de se faire contrôler et une ultime petite étape via Genève avant que Birdy retrouve son nid bien chauffé (Ouf! car la température extérieure a perdu au moins 25 degrés).

L'aventure s'arrête là, merci à tous de l'avoir suivi !

PS aux fans de Birdy : on a parfois fait, après coup, quelques corrections/ajouts sur certains épisodes. 

Moorea, l'ultime étape

Moorea vue de Punaauia

Moorea est l'île la plus proche de Tahiti dont elle est séparée par un chenal d'environ 45km. Anciennement nommée Aimeo (ou Eimeo), un grand prêtre lui donna le nom de Moorea, après avoir eu un songe représentant un grand et très beau lézard jaune (lézard=moo ; jaune=rea).

Chargement des voitures à Papeete

Le moyen le plus courant pour s'y rendre est de prendre l'un des ferrys qui fait le trajet plusieurs fois par jour. Nous embarquons aujourd'hui sur l'Aremeti 2 qui nous y conduira en 40 min (il y en a de plus rapides mais ils ne transportent pas de voitures). 

Extrémité de la piste de Faaa

En sortant du port on aperçoit bien la piste de l'aéroport international de Faaa. La passe de Papeete est étroite et très agitée, il faut être un bon marin pour éviter les  récifs. 

Sortie de la passe de Papeete

La houle dans le chenal peut être assez forte mais aujourd'hui la mer était relativement calme, heureusement pour Birdy qui est sensible au mal de mer.

Moorea est une île volcanique dont le cône a explosé. Il ne reste aujourd'hui que le tour de la caldera parsemée de pics dont la hauteur se situe entre 800 et 1000 m d'altitude.

Baie de Vai'are

Le ferry nous dépose à Vai'are, d'où nous partons à la recherche des bungalows qui nous abriteront ces prochains jours. Sur le chemin on s'arrête au point de vue qui domine la baie.

Hôtel Sofitel dans la baie de Vai'are

On profite de la plage publique toute proche pour un premier bain dans un lagon de rêve.

 

avant de poursuivre notre route jusqu'au "Fare Nani", charmants bungalows au bord du lagon.

"Fare Nani"

Moorea est très connue pour ses deux baies emblématiques qu'on peut voir depuis un belvédère atteignable par la route.

Baie d'Opunohu

Baie de Paopao ou baie de Cook

Vues de la mer :

Baie d'Opunohu

Baie de Cook

Pour la petit histoire, James Cook a, en réalité, abordé à Moorea dans la baie d'Opunohu mais les habitants ont refusé de débaptiser leur baie si bien que le nom de Cook a été attribué à celle de Paopao

CRIOBE

Notre programme prévoit la visite du CRIOBE, centre de recherche sur les milieux coraliens. Ce bâtiment est remarquable tant au point de vue architectural qu'énergétique. Il dispose de bons aquariums didactiques,

ainsi qu'une projection cinématographique en grand écran du milieu sous-marin, filmé dans la passe de l'île de Fakarawa (Tuamotu).

Requin léopard

On est aussi allé nager avec les raies et les requins à l'occasion d'une journée en bateau sur le lagon. au cours de laquelle on a eu la chance de croiser un banc de dauphins.

Requins à pointe noire

Au programme, il y avait aussi repas et musique sur le motu.

Avant de quitter l'île pour retourner à Tahiti, on a fait le plein de vitamine C dans le marché local.

Retour à Tahiti avec le ferry. Par chance on voit pour la première fois de notre séjour les sommets montagneux, habituellement toujours dans les nuages.

Dans le port, on retrouve deux des principaux bateaux de croisière à quai.

Le Paul Gauguin

L'Aranui 5

L'Aranui 5 a la particularité d'être un bateau hybride utilisé pour transporter à la fois du fret destiné aux îles qu'il ravitaille et des touristes désireux de faire une croisière et de profiter de la durée du déchargement pour visiter les îles dans lesquelles il accoste.  

Le marché de Papeete

Si le port est le poumon économique de Papeete, le marché en est le cœur. Haut lieu des spécificités locales, c’est un must pour celui ou celle qui souhaite s’imprégner d’une ambiance typiquement polynésienne en plein centre-ville. Le meilleur moment se situe très tôt le matin, le dimanche en particulier.

Le marché de Papeete fut créé dès 1847 par le gouverneur Bruat, à l’emplacement qu’il occupe encore aujourd’hui, entre les rues du 22-Septembre-1914 à l’ouest, et François-Cardella à l’est (à l’exception des poissons qui se trouvaient alors vers l’actuel quai des paquebots). Les étals furent rassemblés en 1860 sous un édifice en bois couvert de pandanus. Une dizaine d’années plus tard, il fallut s’agrandir sur une parcelle mitoyenne appartenant à une dame Mapuru a Paraita qui a finalement donné son nom au marché.

Tombé dans l’escarcelle de la commune en 1890, celui-ci était alors constitué de deux halles (dont une couverte). Sous l’impulsion des immigrants chinois qui entreprirent d’ouvrir de nombreux commerces tout autour, il est peu à peu devenu un quartier à part entière, lequel souffrit beaucoup lors des bombardements allemands de septembre 1914.

Construit en 1989, rénové une première fois en 2006 puis modernisé en 2015, le marché couvert actuel, avec sa charpente métallique, sa mezzanine dédiée à l’artisanat et ses différents secteurs (halle aux poissons et aux viandes, fruits et légumes, fleurs, paréos…), reçoit en moyenne cinq cent mille visiteurs par an.