Back home

La boucle est bouclée ! Après une brève escale à Los Angeles et une seconde à Paris, j'ai retrouvé le plancher des vaches...

En chiffres : 12 jours au Viêtnam, 47 jours en Nouvelle-Zélande, 24 jours en Polynésie française, 5200 km de conduite à gauche, 42 nuits en campervan, 17 décollages et autant d'atterrissages, de nombreuses virées à pied, en bateau ou en bus, des rencontres enrichissantes, des paysages splendides. Bref,

une expérience inoubliable

Nana (bye bye)

Cette fois c'est vraiment la fin du séjour en Polynésie. J'ai eu droit à mon dernier poisson cru accompagné de uru (fruit de l'arbre à pain) cuit au feu de bois mais aussi sous forme de frites.

Je me suis aussi gobergé de fruits frais : bananes, caramboles, fruits de la passion, mangues, avocats et citrons verts.

ça va être difficile de s'en passer au retour... Et que dire des couchers de soleil...

Papeete

Après les îles, retour à Papeete, dernière halte avant le retour en Suisse.

 Avant d'atterrir à l'aéroport de Faaa, on survole la passe de Pirae, puis la ville de Papeete.

Sur un atoll

Les atolls sont les îles les plus vieilles de Polynésie. Elle sont issues de la croissance du récif corallien qui entourait une île volcanique dont le centre s'est enfoncé dans la mer. Par conséquent, le lagon (dépression remplie d'eau entre le récif et l'île) occupe tout l'espace disponible.

Il ne reste plus que la ceinture de corail dont la partie émergée est appelée "motu". L'accès au lagon depuis l'océan, par bateau, n'est possible que si le récif est absent sur une largeur suffisante. On désigne ce chenal par le terme de "passe".

Aux Tuamotu

Je suis parti parfaire mon bronzage à Tikehau dans l'Archipel des Tuamotu.
Pas de nouvelles avant samedi ...

La Perle noire

Au départ plaque tournante du commerce de la nacre, les Gambier se sont maintenant spécialisés dans la perle de culture. De nombreuses fermes perlières occupent les lagons. Michel, le propriétaire de la pension, nous emmène visiter celle de son cousin qui pour y voir les premières greffes puis la sienne qui est en pleine récolte des perles.

La plupart des greffeurs du périmètre sont chinois et très souvent ce sont des femmes car elles sont réputées pour leur habileté, leur minutie et leur assiduité au travail.

Mangareva

Après quatre heures d'avion, avec une escale dans l'île de Tureia, nous avons atterri sur l'archipel des Gambier situé à 1700 km au sud-est de Tahiti. Il est composé de quatre îles hautes habitées : Mangareva, Taravai, Akamaru, Aukena ainsi que deux rochers  (Kamaka et Makaroa) et plusieurs "motu", nom tahitien désignant la partie émergée du récif de corail qui peut être couverte ou non de végétation. Cet archipel a la particularité de baigner dans le même lagon alors qu'en général chaque île possède le sien.

Comme souvent, l'aéroport  a été construit sur le récif de corail et il faut prendre un bateau pour atteindre le village de Rikitea, sur l'île de Mangareva, où se trouve notre pension de famille.

Plus riche qu'avant !

Me voilà revenu d'un petit coin de paradis. J'y ai trouvé des gens souriants, accueillants, joyeux, fiers de faire connaître leurs îles et leurs traditions. Ils m'ont même fait découvrir les secrets de la culture de la perle !

Je vous en dis plus demain !

Hoe ana, hoe ana...

Je pars en voyage durant cinq jours, à Mangareva dans l'archipel des Gambier.
Patience... vous n'aurez de mes nouvelles qu'à mon retour.

En pirogue

Ce matin, notre amie Liliane nous a invités à une leçon de navigation sur pirogue à balancier depuis le port de Faaa. Notre instructeur Milton nous avait préparé un modèle à 4 places.

Pour ne pas chavirer, il faut monter les quatre ensemble du côté du balancier. Les positions dans la pirogue sont bien définies. La personne à l'avant  (cadenceur) impose le rythme aux autres pagayeurs. Celle tout à l'arrière (barreur) s'occupe de corriger la direction. 

Le tour de l'île

Les îles de Polynésie se répartissent en deux catégories : les îles hautes ou volcaniques et les îles basses ou atolls.  Tahiti appartient à la première; elle est composée de deux parties centrées sur des volcans éteints et reliées par un court bras de terre, l'isthme de Taravao. La plus grande de ces parties, située au nord-ouest, est nommée Tahiti Nui (la Grande Tahiti) tandis que l'autre partie, située au sud-est, est appelée Tahiti Iti (la Petite Tahiti) ou encore la presqu’île de Taiarapu.
Avec 1042 km² et 183 645 habitants en 2012, Tahiti est à la fois la plus grande et la plus peuplée des îles de la Polynésie française.

Le tour de l'île est en général la première excursion qu'on fait en arrivant. Pas besoin de GPS car, excepté les rues à l'intérieur des localités, il n'existe qu'une seule route de liaison qui fait le tour de l'île. Si vous êtes perdu, continuez tout droit et vous retrouverez à un moment donné le point d'où vous êtes partis !
Notre visite du jour nous conduit tout d'abord un peu après Arue. Au sommet d'une petite côte on s'arrête pour admirer la vue sur la baie de Matavai, là où Cook aborda il y a près de 250 ans. On aperçoit au lointain la ville de Papeete et, sous les nuages, l'île de Moorea.

Un peu d'histoire...

La colonisation dans ce vaste océan Pacifique, est due à l'habileté marinière de ses occupants de l'âge de la Pierre, ancêtres des Mélanésiens, des Micronésiens et des Polynésiens.
On sait maintenant que ces marins de fortune se sont lancés depuis les côtés de l'Asie sur des embarcations taillées dans des troncs d'arbres, semblables à cette maquette, exposée au musée de la marine d'Auckland.

En voici une autre version "moderne" (toujours à Auckland) utilisée pour des recherches ethnologiques.

Punaauia

Nous voilà installés dans notre 5 étoiles ! Avouez qu'on aurait pu plus mal tomber ....

En fait, nous sommes accueillis dans la maison d'Inès et François avec qui on passera les trois prochaines semaines. La maison est située sur la commune de Punaauia, à une douzaine de kilomètres de Papeete, ville principale de l'île de Tahiti.