Leila et Pierre sont un couple de coprahculteurs qui habitent sur l'autre motu qui borde le lagon de Maupiti. Avec leur famille élargie (enfants, cousins), ils exploitent une parcelle couverte de cocotiers et récoltent les noix pour en extraire le coprah. Nous reviendrons plus tard sur cette activité essentielle dans les atolls. Afin de compléter leur revenu, ils proposent leurs services pour découvrir les beautés de leur île.
Ce matin-là, ils nous attendent de pied ferme à 8h sur le ponton pour nous emmener avec leur bateau passer une journée socio-culturelle sur le lagon et leur terrain.
On commence par faire un peu de snorkeling dans un secteur du lagon où s'ébattent des raies Manta et j'ai la chance d'en repérer rapidement une avec qui je nage un bon moment. On se rend ensuite dans un autre endroit peu profond où on pourrait toucher les raies Pastenagues mais il est préférable de s'abstenir car, bien que non agressives, elles peuvent injecter un venin neurotoxique avec leur queue lorsqu'elle se sentent en danger.
Raies Pastenagues |
Sur le même site, on peut voir aussi des "Baboules" (carangues à grosse tête) mais là encore, prudence à ne pas laisser trainer ses doigts sous peine d'en perdre un morceau.
Baoboules |
Il ne reste plus qu'à déguster les bénitiers arrosés de citron vert !
Ils nous déposent ensuite à la pointe sud de l'île sur une plage, à partir de laquelle on traverse le lagon à gué pour rejoindre le motu Auira sous la surveillance de leur fille de 12 ans !
En traversant le lagon, on aperçoit furtivement une raie Léopard et des poissons volants. On se baigne encore un moment avant de rejoindre leur fare "salle à manger",Ensuite, il la casse en deux demi-sphères puis extrait le coprah (partie blanche durcie) avec un couteau spécial. Les morceaux ainsi obtenus sont séchés à l'air, mis en sacs et vendus à l'huilerie de Tahiti.Leila nous donne ensuite un cours de tressage de palmes de cocotier pour obtenir un présentoir de fruits, à mettre sur sa table.
L'après-midi se termine par un peu de sport sur une pirogue à balancier. Chacun doit pagayer du côté opposé à celui qui le précède. Le premier donne le rythme et commande le changement de côté (par exemple tous les 10 coups de rame). Le dernier corrige la direction.
En fin de journée, Pierre et Leila nous ramènent fourbus mais plein d'étoiles dans les yeux à la pension. Sur le chemin du retour on verra encore deux tortues.
Vous ne chômez pas!
RépondreSupprimerL’eau turquoise fait vraiment envie mais les poissons sont impressionnants! Brrr…
Et sur la terre, qu’en est-il? Des serpents, des insectes grands comme la main?
Bises. MClaire
Non ! Aucun serpent sur terre, seulement en mer (murène). Sinon des moustiques…
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