17 novembre 2023

La noix de coco


Le cocotier est omniprésent sur les atolls. C’est à peu près la seule espèce qui pousse sur ces sables coralliens (il n’y a aucune terre arable!). Cet arbre est pourtant une aubaine pour les habitants qui en tire un maximum. 

Les grandes palmes sont tressées et séchées pour en faire des toitures. 

Les plus petites serviront pour confectionner des plats, des chapeaux, des paniers.

Et que dire de la noix ! Lorsque le fruit est vert, l’eau qu’elle contient est consommée comme boisson qui, grâce à l’épaisseur de la coque et sa capacité d’isolation, reste toujours fraîche. Il suffit donc de "scalper" le haut ... et c'est prêt à servir.

La pulpe se mange comme de la crème. À maturité, elle durcit et on la râpe pour obtenir le "lait de coco"

Arrivées à maturité, les noix tombent de l'arbre et sont ramassées, 

débarrassées de leur coque (la "bourre") à l'aide d'un pieu planté solidement dans le sol,

et fendues en deux d’un bref coup de hache. 


La pulpe durcie (le coprah) est extraite avec un couteau courbé

 et séchée pendant 3 jours au soleil

avant d’être mise en sacs de 25-28 kg

 qui sont acheminés par les goélettes à l'huilerie de Tahiti. 



Pour couronner le tout, la "bourre" servira encore de combustible !!! Qui dit mieux ?

Dernier Quiz  :  Quelle différence voyez-vous entre ces deux cocos ?


Si le germe sort de l'extrémité de la noix, on a affaire à un coco femelle. Au contraire, si le germe perce le côté de la noix c'est un mâle. Les cocotiers femelles sont plus prolifiques, donc plus rentables à l'exploitation pour le coprahculteur.


1 commentaire:

  1. Impressionnant : de A à Z ! Merci, Monique, pour le focus sur des points intéressants du pays ! Et merci de partager ces paysages magnifiques avec nous, ça réjouit le coeur ! Passez de tout beaux moments là-bas !

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