13 novembre 2023

Mataiva (suite)

Le tourisme est une activité indispensable pour permettre aux autochtones de rester sur leur atoll car la récolte de coprah ne leur fournit pas de revenus suffisants. A titre d'exemple, il faut extraire 400 noix pour remplir un sac de coprah de 28 kg, payé env. 35€. Les familles essaient donc de créer de petites pensions pour loger, nourrir et proposer toutes sortes d’activités à leurs hôtes. 

Nous avons choisi la pension Ariiheevai qui possède une dizaine de bungalows, très simples mais suffisamment confortables. 

Notre bungalow
Les repas sont pris en commun dans le fare principal. Petit déjeuner à 7h30 !

Chaque jour on nous a proposé des balades en voiture sur l'île ou en bateau sur le lagon. La baignade constituait bien évidemment l’activité principale du séjour . 



On a aussi appris à confectionner nos assiettes de pique-nique pour le repas de midi,


préparé sur place avec du poisson frais provenant de leur parc à poisson,
consommé cru ou cuit sur un barbecue de fortune

On a également pu visiter quelques endroits emblématiques:
Le rocher aux tortues (Ofaï Taunoa) et un vestige d'un ancien récif coralien qui se dressa sur le platier moderne. L'étroitesse du pied est due à l'action de la mer.
Ofaï Taunoa renferme un secret que tous le habitants de l'atoll partagent. Durant toute l'année, ils observent le ciel avec grande attention. Quand un nuage prend la forme du rocher, cela signifie que durant la nuit qui va suivre, les tortues sortiront de l'eau pour venir pondre leurs oeufs sur la plage où se dresse cette sentinelle.
l'île aux oiseaux se situe au milieu du lagon. Le fou à pied rouge et le Noddi brun viennent nicher sur ce motu
Petit fou à pied rouge attendant sa pitance

Sterne huppé
Traverser le lagon de Mataiva en bateau est un véritable jeu de piste en raison des nombreux secteurs de hauts-fonds. Sur les eaux lumineuses du lagon, un monolithe noir semble flotter, le Pito (le nombril de Mataiva). Les gens du village racontent que tant qu'on n'a pas posé le pied de cet étrange bloc de basalte, on ne peut pas prétendre être arrivé à Mataiva.


Lorsque l'Etat français est venu sonder le phosphate dans le sol du lagon une sorte de carrière a été creusée. C'est aujourd'hui une véritable piscine profonde qui fait partie des curiosités à visiter.

 
Pour notre départ nous avons eu droit au traditionnel couronnement avec de superbes colliers de tiaré ainsi qu'une couronne de tête pour les femmes et un chapeau en palme de cocotier pour les hommes





Nana Mataiva, c'était beau.....

1 commentaire:

  1. Eh bien, vivement la retraite…. Vous devriez vous faire engager par Tahiti Tourisme… ! bravo pour ces reportages au cœur de la beauté des iles, ça me rappelle trop Fakarava. Des becs du froid, pluie et tempête. Yann ma

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