30 novembre 2014

Wellington

On a quitté Palmerston North par un temps exécrable. Eh oui, on n'a pas que du beau au sud !
Harry nous a trouvé un camping à Porirua, près de Wellington, pas trop éloigné d'une gare afin d'éviter de devoir entrer en ville et surtout trouver une place de parc adaptée à la taille de notre bus. Fort heureusement, le temps s'est remis au beau samedi.
Wellington, capitale de la Nouvelle Zélande, porte bien son nom : "Windy Welly".
A peine sortis du train, nous avons précipitamment remis nos vestes ! La bise ou le mistral en mode "forte" sont une aimable plaisanterie à côté de ce qui souffle ici.

29 novembre 2014

Au Sud du Nord

Birdy est actuellement au Sud du Nord ... vous suivez ? En fait, il est à Wellington, capitale de la Nouvelle Zélande pour y passer le week-end.
Il a son ticket en poche pour prendre le ferry, lundi après-midi, pour traverser le détroit de Cook qui l'emmènera sur l'île de Sud ou île de Jade.

28 novembre 2014

Napier

Comme le temps n'était pas beau à Palmerston North, Harry et Keitha  nous ont emmenés sur la côte Est, à Napier, où la météo était plus optimiste.
Nous avons tout d'abord traversé la chaîne montagneuse (qui coupe cette partie de l'île dans l'axe N-S, sur plusieurs centaines de km) par une gorge où passe la seule grande route existante dans cette région.
Cette gorge est recouverte d'une forêt native que les autochtones cherchent à conserver. Or, cet écosystème est en danger en particulier à cause des opossums, petits marsupiaux importés d'Australie qui n'ont pas de prédateur.

Desert Road

Du lac Taupo, nous montons sur le plateau qui longe la grande chaîne volcanique. La route est bordée de forêts de pins et de genêts en pleine floraison.
Arrivé sur le haut plateau, le paysage change radicalement et nous comprenons pourquoi cette route est appelée "Desert Road".

27 novembre 2014

Taupo

De Rotorua, nous avons gagné le bord du lac Taupo qui est situé dans la même zone volcanique. Il faut savoir que la Nouvelle Zélande se situe sur l'axe de rencontre entre les plaques tectoniques australienne et pacifique, ce qui provoque d'énormes tensions dans les couches profondes, d'où la présence de volcans dont certains sont encore actifs, tel que le Mont Ruapehu (2797m), le Ngauruhoe (2287m) et le Mont Tangariro (1968m), dont la dernière activité a eu lieu en août 2012.
Depuis Taupo, la vue sur la grande chaîne volcanique est magnifique par beau temps. Manque de chance, le ciel était couvert ce jour-là mais on reconnaît tout de même au loin le Mont Ruapehu (à gauche) et le Ngauruhoe (à droite).

26 novembre 2014

Rotorua

Deuxième jour à Rotorua consacré aux visites en ville. La première nous conduit village thermal de Whakarewarewa (prononcez : Fa-ka-re-oua-re-oua). Ce village est habité par des Maoris résidant ici depuis des siècles. Ils habitent de petites maisons devant lesquelles on trouve de nombreux bassins d'eau chaude, voire bouillante qui peuvent être utilisés pour cuire les aliments.

25 novembre 2014

Vulcain

En poursuivant notre périple en direction du sud, nous avons fait un petit crochet, sans grand intérêt, à Tauranga sur la côte pacifique puis nous nous sommes arrêtés à Rotorua qui est situé au centre de l'île du Nord, dans une des zones géothermiques les plus actives de Nouvelle Zélande. En descendant de notre "camiononette", on est tout de suite frappé par l'odeur de souffre qui flotte dans l'atmosphère. Au début, c'est un peu pénible mais on s'y fait rapidement.
 
Dans toute la région de Rotorua l'activité géothermique est importante. On voit à tout moment sortir des fumeroles ou de la vapeur d'eau du moindre trou. Ce peut être le cas dans un jardin ou un parc publique.

24 novembre 2014

Aïe, ça brûle !

Birdy se retrouve à Rotorua, en plein coeur de la région où l'activité volcanique est nettement visible. Son odorat est un peu altéré par une odeur d'oeuf pourri ... mais c'est si beau !

Giant Kauri

Retour en direction d'Auckland par la côte ouest. De Paihia nous traversons une région vallonnée et verdoyante, bordée par une chaîne de montagnes qui nous rappelle le Jura.
En traversant les forêts, on remarque la grande différence d'exploitation du bois. Contrairement à nos pratiques, les forestiers néo-zélandais procèdent par "coupe rase" d'immenses surfaces qu'ils replantent ensuite en monoculture. Le cycle dure 25 ans et le bois est essentiellement exporté, en grande partie en Chine, semble-t-il.

22 novembre 2014

Au Nord

Après 3 jours passés à Auckland, nous voilà partis (mardi 18) pour le Nord avec notre campervan. C'est très pratique et pas trop gros pour circuler. Le temps n'est pas très beau. Les gens du pays nous disent que le printemps n'est pas comme d'habitude. Tiens, on a déjà entendu cela en Europe, l'été dernier…
En fait, depuis que nous avons quitté Auckland, il n'a presque pas plu mais le ciel est souvent couvert avec de fréquentes éclaircies. La température est clémente en journée (18-20 °C) et fraîche la nuit (12-15°C).
Les distances sont grandes et, pour voir du pays, nous sommes contraints de rouler beaucoup. Les routes sont assez étroites et, à l'exception de l'axe principal N-S, il y a peu de place pour dépasser. Fort heureusement, il n'y a pas beaucoup de circulation dès qu'on a quitté la périphérie d'Auckland. Les routes épousent le relief, elles grimpent les collines et redescendent tout aussi tôt. Ça tournicote pas mal. Il n'est pas rare qu'au bout d'une ligne droite la route tourne à angle droit. Il faut simplement s'y faire.
Le long du chemin, on traverse des régions de forêts impénétrables dont la végétation est dense et luxuriante. La fougère arborescente y est omniprésente. C'est d'ailleurs un symbole national qui orne les avions d'Air New Zealand ou le maillot des All Blacks.

19 novembre 2014

A gauche toute !

Birdy est très fier de sa nouvelle maison !
On la surnomme notre "camiononnette", petit clin d'œil à notre Emile qui avait inventé ce si joli mot lorsqu'il apprenait à parler...
Birdy était un peu moins fier quand il a fallu quitter Auckland à l'heure de pointe, sur des routes engorgées et avec des hurluberlus qui roulent tous à gauche !

Auckland

Auckland est la plus grande ville de Nouvelle Zélande, tout en n'étant pas la capitale (qui est Wellington); c'est aussi ici qu'arrivent les vols intercontinentaux. La mer est omniprésente : la mer de Tasman à l'Ouest et l'océan Pacifique à l'Est entourent la ville. Les côtes sont très découpées et laissent place à de nombreux bras de mer, d'îles ou de presqu'îles.
Contrairement à ce qu'indiquent les statistiques, on est immédiatement surpris par le nombre d'asiatiques qui peuplent Auckland. Il semblerait que ce soit essentiellement des Coréens qui s'y installent et font flamber les prix de la construction. En tous les cas, nous avons remarqué que les cafés, dans lesquels nous nous sommes arrêtés, étaient toujours tenus par des asiatiques. Relevons, qu'à notre grande surprise, le café est bon !

16 novembre 2014

Aotearoa

Aotearoa est le nom mãori (peuple autochtone) de la Nouvelle Zélande qui signifierait "le pays du long nuage blanc". Située à environ 2000 km au SE de l'Australie, elle est constituée de deux iles principales : l'île Fumante (au Nord) et l'île de Jade (au Sud), séparées par le détroit de Cook. Moins peuplée que la Suisse (seulement 4.2 mio d'habitants), la Nouvelle Zélande est beaucoup plus vaste qu'elle (2.5x pour l'île du Nord et 3.5x pour celle du Sud). Un peu moins des 3/4 de sa population sont d'origine européenne. Le reste est partagé entre les maoris, les asiatiques et les polynésiens. La majorité de la population vit sur l'île du Nord.
La Nouvelle Zélande a été découverte par Abel Tasman (un Hollandais) en 1642 mais, rencontrant beaucoup d'adversité de la part des Maoris, il ne s'y attarda pas. Plus d'un siècle après, le Capitaine Cook explore les îles du Pacifique (Tahiti notamment) à la recherche de côtes inconnues. Grâce à l'aide d'un Tahitien nommé Tupaia qui possède des connaissances pointues de la géographie du Pacifique, Cook atteint la Nouvelle-Zélande le 6 octobre 1769.  Excellent cartographe, il dessine l'intégralité des côtes néo-zélandaises avec très peu d'erreurs. Il identifie également le détroit qui allait porter son nom, le détroit de Cook, séparant l'île du Sud de l'île du Nord, que Tasman n'avait pas découvert.

15 novembre 2014

T'es qui toi ?

Welcome Birdy ! Mon nom, c'est Kiwi. Je suis l'emblème de la Nouvelle Zélande. Malheureusement, je ne sais pas voler comme toi mais si tu es d'accord, je t'accompagnerai tout de même et te servirai de guide durant ton séjour.
Kiwi est un oiseau sympathique comme l'ont été jusqu'ici tous les habitants que nous avons rencontrés depuis notre arrivée. A commencer par la préposée au contrôle des passeports à la sortie de l'avion qui nous a reçus avec un beau sourire et nous a félicités pour notre projet. Puis par les douaniers chargés de contrôler nos valises, malgré que les Néo-Zélandais ne badinent pas avec le moindre risque sanitaire. Toute denrée alimentaire (chocolat suisse compris) et tout matériel de camping (souliers, sacs, etc.) doivent être déclarés et sont inspectés soigneusement. Ils l'ont fait avec minutie mais toujours avec jovialité. Quelle différence avec les rigides fonctionnaires viêtnamiens ! Les premiers contacts à Auckland confirment cette impression. Les gens répondent volontiers, et avec chaleur, à nos questions.

14 novembre 2014

Beurk !

Birdy est enfin arrivé à Auckland et se repose de sa dernière et longue étape au-dessus du désert australien puis, après un bref arrêt à Sydney, de la mer de Tasmanie.
Tout s'est bien passé si ce n'est qu'il est resté très circonspect (et c'est peu dire) sur le ravitaillement en vol assuré par l'assistance viêtnamienne...

Heureusement que les néo-zélandais ont été nettement plus à la hauteur.

13 novembre 2014

Cap plein sud

Hé oui ! le Viêtnam, c'est déjà fini. Je prends mon envol ce soir (13 novembre) pour un nouveau périple qui m'emmène de Saigon à Auckland (NZ) où j'espère arriver vendredi 14 en fin de journée.

Il me faudra aussi tenir compte d'un nouveau décalage horaire de 6 h (bonjour l'horloge interne!). Remarquez que ce sera plus pratique pour organiser des "skypes" puisque mon horloge montrera la même heure que chez vous (mais décalé de 12h). Lorsqu'il sonnera minuit en Suisse, il sera déjà midi pour moi....

Saigon(2)

De retour des plages lumineuses de Nha Trang, nous avons retrouvé, pour quelques jours, Saigon, sa chaleur étouffante (33 degrés), son humidité et son bruit constant (bien que la loi l'interdise, les conducteurs klaxonnent tant et plus du matin au soir tard).
Nous avons toujours notre chambre (avec terrasse) à la rue Tran Dinh Xu (photo de gauche) chez notre amie Chau dont la maison est caractéristique de l'architecture locale. Ici, les constructions sont étroites et tout en hauteur. Il y a généralement une chambre par étage avec une salle de bains et/ou une cuisine.
 
En ville on retrouve encore des bâtiments rappelant la présence française durant près d'un siècle. La Cathédrale, la poste, l'opéra et plusieurs hôtels en sont autant d'exemples

11 novembre 2014

Le Dr Yersin

On ne peut pas passer à Da Lat et Nha Trang sans parler du Dr. Yersin : médecin, bactériologiste et explorateur franco-suisse. Il a découvert, en 1894, le bacille de la peste qui porte d'ailleurs son nom " Yersina pestis" et pour lequel, il est reconnu mondialement.
Alexandre Émile John Yersin est né le 22 septembre 1863 à Aubonne dans le canton de Vaud. Malheureusement, il ne connaîtra jamais son père, décédé avant sa naissance. Devenue veuve, sa mère, Fanny Yersin, acquière la Maison des Figuiers, à Morges, pour y ouvrir un pensionnat pour jeunes filles et élever ses enfants (cette maison, qui a été détruite, se situait à la hauteur du no 22 de la rue de Lausanne). Après avoir fait ses études de médecine en partie à Lausanne puis à Marburg en Allemagne, il part pour Paris où il entrera à l'institut Pasteur comme préparateur et rapidement comme assistant. Une fois sa thèse en médecine terminée, il prend la nationalité française afin de pouvoir pratiquer en France. Extrêmement curieux de nature et toujours épris de découvertes, il est émerveillé par toutes les nouveautés que l'on peut voir lors de l'exposition de 1889 à Paris. Cette même année, il embarque, comme médecin, à bord de l'Oxus pour le compte des Messageries maritimes. Après 26 jours en mer, le bateau accosté à Saigon. Le "virus des voyages" l'a atteint!

9 novembre 2014

Po Nagar

Les ruines des temples de Po Nagar situées au Nord de la ville au bord de la rivière Cái constituent l'un des plus beaux témoignages architecturaux de la civilisation cham.
 Une série de tours furent élevées sur une colline face à la mer entre le VI et le XIIème siècle mais le site faisait déjà l'objet d'un culte hindou de puis le IIème siècle. Il en reste quatre

Nha Trang

Une baie doucement incurvée, des eaux calmes et chaudes et une superbe plage longue de 6 km, en plus de quelques sites historiques, font de Nha Trang une destination touristique prisée.
A notre grande surprise, nous découvrons qu'une grande partie de ces touristes parlent russe, à tel point que, dans les restaurants, les menus sont aussi écrits en cyrillique. Imaginez-vous qu'il y a des liaisons avec la Sibérie et même un vol direct Moscou-Nha Trang ! Ce succès a son prix : Nha Trang est devenue la Costa Brava de la Cochinchine... De plus en plus de buildings poussent sur le front de mer.
Il n'empêche qu'avec une mer à 26 degrés et un temps clément, ce weekend balnéaire fait un grand bien.
A côté de la ville touristique, il existe un autre Nha Trang, ville viêtnamienne, avec son port de pêche et ses petits restaurants à même le trottoir.

Des copains ?

On est arrivé vendredi soir, juste avant le coucher du soleil, à Nha Trang et ses plages idylliques sur la mer de Chine. Vivement le premier plongeon !
  Si Birdy en croit ses yeux, il doit y avoir des copains pas très loin !

8 novembre 2014

En bus

C'est en bus que nous avons quitté Da Lat pour rejoindre Nha Trang sur la côte Est. Nous avons traversé des vallées fertiles où la production de légumes, de fleurs et de fruits se fait sous d'immenses serres. La structure de la majorité d'entre elles sont en bambou.
Le voyage a continué à travers les montagnes sur des routes sinueuses. Le trafic est faible mais il nous arrive de doubler un autre véhicule dans des conditions qui font frémir un bon chauffeur suisse!  Les chauffeurs vietnamiens ne connaissent pas l'utilisation rationnelle des rapports. A la montée, ils attendent que le moteur cale presque pour enclencher la vitesse inférieure (perte d'élan assuré). A la descente, pas de notion du frein moteur, donc ils sont en permanence sur les freins mécaniques comme l'indique l'odeur qui se dégage du véhicule qui précède. Le dernier col culminait à 1000 m. On l'a passé dans un brouillard "à couper au couteau" avant de plonger en direction de la plaine, 950 m plus bas. Tout le long de la route la végétation est luxuriante et dense.
Dans la plaine proche de Nha Trang on commence à voir des rizières.

7 novembre 2014

Plage en vue !

Après la montagne, la mer ! Nous quittons Da Lat, son lac et ses pinèdes, en direction de l'Est. Un bus nous emmène à Nha Trang, station balnéaire très réputée où des amis nous y attendent pour  passer le weekend. Baignade garantie !

6 novembre 2014

Da Lat

Da Lat est une ville complètement artificielle. Au début du XXème siècle, le Dr Yersin, médecin franco-suisse, trouve que l'endroit est idéal pour pouvoir s'y ressourcer et faire sortir les Français, en manque d'air frais, de la torpeur de Saigon. La construction commence vers 1930 et prend rapidement une ampleur que Yersin n'imaginait pas. La ville est à 1500 mètres d'altitude, l'atmosphère y est saine. Il y a de l'eau en abondance et tout pousse! De petites maisons en bois, qui ressemblent à nos chalets des Alpes ainsi que des hôtels "art déco" prennent forme. On va jusqu'à creuser des lacs pour agrémenter le paysage, on y plante des arbres qui ressemblent aux sapins et toutes autres sortes d'espèces qui fleurissent merveilleusement et apportent une touche de couleurs. On y construit même un train à crémaillère, c'est dire le projet démesuré sur ces plateaux qui étaient inviolés auparavant.
Da Lat est aujourd'hui encore un lieu de villégiature prisé, preuve en est le nombre d'hôtels et de restaurants qui s'alignent le long des rues proches du lac.
Néanmoins, bien que préservée pendant la dernière guerre du Viêtnam, les bâtiments en bois ont souffert des pluies et n'ont pas été rénovés. Il n'en reste que quelques vestiges.
En voici la version moderne:
La région de Da Lat est réputée pour ses cultures maraîchères et florales. La campagne est verte et colorée. On y a même planté de la vigne! En venant depuis l'aéroport, on traverse de grandes forêts de pins qui rappellent le sud de la France; il ne manque que le chant des cigales! Cette richesse végétale est bien visible lorsqu'on traverse le marché.
Comme nous l'avons souligné, Da Lat se situe en altitude. Le soir, contrairement à Saigon, il fait frais. Pour nous, une "petite laine" suffit mais ce n'est pas l'avis des habitants qui portent allégrement une "doudoune" voire un bonnet et des gants ! Il nous est même arrivé d'en voir habillés de la sorte en pleine journée...
 Une curiosité à ne pas manquer est l'ancienne gare à l'architecture typiquement française. Elle est encore fonctionnelle dans un but purement touristique. Un train relie plusieurs fois par jour Da Lat à Trai Mat situé à 17 km