Christchurch

Départ du lac Tekapo pour la dernière étape qui nous mènera à Christchurch, ville où on va rendre notre bus. Du plateau où se situent les lacs, on redescend vers l'est en direction de la côte Pacifique.
Le paysage, désertique dans un premier temps verdit au fur et à mesure de la descente.

Nous arrivons dans une vaste plaine cultivée: on y voit enfin du blé, de l'orge et quelques cultures maraîchères mais tous les champs semblent être intensément irrigués.

En plus des cultures il y a encore et toujours, des troupeaux de vaches et de moutons. Parfois, on voit également des alpagas.

On croise souvent de gros camions avec remorques qui vont chercher le lait dans les fermes pour l'amener dans de grandes centrales laitières.  Ils roulent comme des bandits ...

On nous avait avertis que les néo-zélandais partaient en masse en vacances le 26 décembre. Eh bien c'est vrai ! Sur le grand axe nord-sud, la densité de véhicules est impressionnante. Heureusement pour nous, les vacanciers montent vers la région des lacs que nous venons de quitter. Si on excepte la circulation autour d'Auckland, nous avons croisé aujourd'hui plus de voitures que pendant nos quarante jours sur les routes du pays!

En arrivant à Christchurch, la plus grande ville de l'île de Jade et la 2ème de NZ, on est stupéfaits de ne pas trouver de centre-ville. En réalité, ce n'est qu'un immense chantier.

Il faut se rappeler qu'elle a subi, à moins de 6 mois d'intervalle, deux tremblements de terre de forte intensité qui ont laissé de terribles traces. Le premier séisme (de magnitude 7.1) a eu lieu le 4 septembre 2010, surprenant les habitants dans leur sommeil. Il n'a pas fait de victimes mais a sérieusement ébranlé les édifices les plus anciens du centre-ville. Le 22 février 2011, un nouveau séisme de magnitude plus faible (6.3) mais dont l'épicentre se situait à 10 km seulement du centre-ville a frappé en pleine journée, entrainant la mort de 181 personnes et endommageant de façon irréversible la quasi totalité des grands immeubles.

 

Même la cathédrale n'a pas été épargnée.

La vie a repris mais les travaux à réaliser sont dantesques et terriblement couteux. Non seulement il faut construire mais il faudra encore détruire la plupart des hauts bâtiments qui ne se sont pas écroulés mais qui sont néanmoins inutilisables, comme ceux de l'image ci-dessous

ou de tout le quartier derrière ce chantier. De loin, ces immeubles ne semblent pas délabrés mais de près, on remarque très vite les dégâts sur leurs structures.

Heureusement il reste encore quelques endroits intactes comme la rue de Regent street dont les maisons ont été épargnées.

 

Pour redonner rapidement vie au centre-ville, les boutiques et les bistrots ont été installés dans des containers peints de couleurs vives.

Même la banque n'y a pas échappé !

Ni le four à bois de la pizzéria dont on a apprécié la qualité des produits servis.

Selon les plans établis, la reconstruction durera 20 ans. Le nouveau centre-ville sera composé d'immeubles bas entourés de parc et d'espaces verts.