En quittant le Fiorland (dont on aperçoit encore les sommets au loin), la route passe dans un secteur encore assez vallonné, plein de prairies et de …. moutons.
Puis au centre de l'île, on traverse d'interminables plaines où la route peut être absolument rectiligne durant près de 5 km. Curieusement, on ne voit pas de cultures. Toutes les surfaces sont dédiées à la fauche ou la pâture. On s'est souvent demandé pourquoi certains agriculteurs enveloppaient leurs balles d'herbe avec du plastique rose qui les fait ressembler à des rouleaux de papier WC géants.
Il s'agit en fait d'une campagne nationale de sensibilisation pour le dépistage du cancer du sein.
En plus d'être vastes, ces plaines sont quasi inhabitées. Mis à part la petite ville de Gore et quelques villages perdus, nous avons roulé plus de 200 km sans avoir à lever le pied de l'accélérateur. Les quelques bourgades traversées se ressemblent beaucoup. Les maisons sont bâties de part et d'autre de la route principale et généralement sans cachet.
Milton, sur la photo, en est un bon exemple. Au terme de notre "ligne droite", nous atteignons la ville de Dunedin située en bord de mer.
Elle abrite la plus ancienne université du pays et l'importante population estudiantine influence son offre culturelle et festive. Son mélange de bâtiments en pierre de style victorien et de maisons en bois avec galeries de style colonial donne à cette ville un aspect sympathique qui nous a particulièrement plu.
Le centre-ville s'articule autour d'une grand place hexagonale arborisée, dominée par la cathédrale et entourée par une série de bistrots tous aussi attractifs les unes que les autres.
De là, une grande rue nous conduit jusqu'à la gare ferroviaire, bâtiment le plus photographié de NZ.
De style "renaissance flamboyant", selon la notice officielle, la gare a été construite à la fin du 19ème siècle et était la plus fréquentée du pays.
Vous savez, il ne faut pas faire tant de détours pour moi. Par-contre, c'est très enrichissant car je connais peu du patrimoine ferroviaire du pays.
RépondreSupprimerA Noël, Léonard.
Teiki a reconnu pas mal de coins! c'est là qu'il était en échange scolaire pour apprendre l'anglais!
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